Quelques phrases en patois...

Ce temps d'hiver nous donne la nostalgie des veillées d'autrefois près de la cheminée: l'odeur des châtaignes grillées, les gestes précis des femmes tricotant et filant la laine, les histoires et légendes les plus farfelues.

Voici une petite légende en patois:

Là grenoulhà que contavà / La grenouille qui comptait

"Qué cruo vïvion: loû bru de l'aigà, la grenoulha, loû parpalhou, la demïzela... Pà le cô, énà grenoulhà que contavà juscantà ué, credavà: ué, ué, ué. en paure simple, le Fïnaud, aio biau dïre é tournâ dïre cou l'aio de pessa dei som goussê é de la contâ: unâ, dua, trei, catre, sin, sei, sé, ué, noù. Cant oul en aguê prou de la contâ é contâ, foutê la pessa pa là tiétà de là grenoulhà é lï dissê: contà la!"

"Ces creux vivaient: les bruits de l'eau, les grenouilles, les papillons, les libellules... Par exemple, on disait qu'une grenouille comptait jusqu'à huit: huit, huit, huit. Un simplet, "Le Finaud" avait beau dire et redire qu'il avait des pièces dans son gousset mais combien? Et de les compter: une, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit. Quand il en eut assez de les compter et recompter, il jetta les pièce à la figure de la grenouille et lui dit: comptes-les! "huit, huit, huit" faisait la grenouille, comme toujours..."

Extrait de la Revue "Bizà Neirà" de l'Association Cercle Terre d'Auvergne, Récits recueillis par M.S. LAFARGE auprès de P. LANGELIER.

Si vous connaissez des légendes et des histoires locales, n'hésitez pas à me faire parvenir ces récits écrits ou oraux soit ci-dessous en commentaire, soit en me contactant par téléphone au 04 70 51 10 23 ou par email maisondelacombraille@orange.fr.

En espérant vous faire remémorer de bons souvenirs, de belles et drôles histoires!